L'on peut dire que Luke a échappé de peu à la pauvreté puisque sa mère était une immigrée clandestine mexicaine, elle n'avait pas de travail au Mexique alors elle est allée aux États-Unis et elle est devenue femme de ménage, elle réussira à sortir de la précarité en enchaînant les familles mais, surtout en finissant par travailler dans une famille riche dans laquelle elle rencontra son futur mari. Il ne sait donc pas ce que c'est que d'avoir faim et froid puisqu'il a toujours vécu dans l'opulence. Cependant, il ne méprise pas les pauvres puisqu'il lui arrive de donner des cours de basket à des enfants de quartiers défavorisés. Sa mère est fière de l'homme qu'il est devenu mais, son père l'est moins puisqu'il aurait préféré qu'il laisse tomber le sport afin qu'il puisse étudier le commerce pour ensuite pouvoir rentrer dans son entreprise. Néanmoins, le jeune homme est prêt à tout pour lui prouver que c'est son destin, qu'il deviendra un grand sportif. D'ailleurs l'on peut dire qu'il arrive à faire briller son nom de famille puisqu'il gère d'une main de maître sa fraternité tout en faisant de très belles performances sportives.

James vivait dans les quartiers défavorisés de Cambridge et cela lui valut plusieurs années de galère où il trouvait du bonheur et du réconfort auprès du sport qui était gratuit puisqu'il jouait avec ses copains. Il en essaya plusieurs jusqu'à croiser une équipe un jour de balade, de hockey sur gazon. Il fut fasciné par la grâce et l'agilité de ces athlètes. Néanmoins, personne ne put lui payer des cours alors il observait de loin les entraînements et reproduisait avec un bâton et un palet qu'il avait fabriqué lui-même. Il grandit et un jour l'entraîneur l'aperçut et lui laissa une chance. Ce fut sa chance : il intégra une grande équipe adolescente, gagna pas mal d'argent mais flamba tout aux jeux. Il fut pris d'une addiction telle aux casinos qu'il commença à manquer quelques matches puis ce fut des entraînements et enfin, il fut radié de l'équipe et se retrouva à la case départ avec pour seul remède, la pauvreté dans laquelle il se trouvait qui l'empêchait de replonger. Il se raisonna et décida de profiter de la bourse qu'on lui offrit à la fin de ses études pour intégrer l'université. A force de persévérer, on lui laissa une seconde chance au sein de sa confrérie en lui confiant un poste à enjeu.

Jonah n'a pas eu une enfance facile puisqu'il devait aider tous les soirs ses parents au magasin qu'ils tenaient en plein centre de Philadelphie. Exit les sorties, les après-midi avec les copains ou les pique-nique en famille, ses parents n'avaient quasiment rien. Alors seul, il jouait souvent avec un ballon, celui qui devint son meilleur ami et ne le quitte plus désormais. Assez séduisant, il devint bien vite la coqueluche de son quartier et en joua. Les filles s'intéressaient à lui et disparaissaient aussitôt qu'il ne leur avançait pas un coca ou un repas. Il comprit bien vite le mépris de ses donzelles envers sa personne et se mit à les mépriser de la même façon. Il pense que certaines conditions de vie ne devraient exister c'est pourquoi il se dirigea vers des études de droit. Néanmoins, il est aussi beau parleur et a assez de bagout pour faire repartir une équipe de foot énervée chez elle. Il parle plus qu'il ne tape, c'est l'une de ses règles d'or. Le sport est un échappatoire, c'est pourquoi il intégra les W.B, c'est sa famille, des gars qui ne se prennent pas la tête et avec qui il partage la même passion.

Elizabeth est la mère d'Allen mais aussi la grande soeur de Rosemary sauf que l'on en parle jamais, elle a été reniée par sa famille car elle a choisi d'épouser un homme moins influent que les Reynolds, un petit charpentier qui exerçait à Philadelphie. La coupure fut brutale mais vu l'intérêt que lui portaient ses parents, son choix fut plutôt simple. De leur union naquit Allen qui grandit dans une famille unie et aimante mais qui développa une certaine rancoeur lorsque son père perdit son emploi et que sa mère ne put travailler car elle n'avait aucune qualification. De là, il essaya de rentrer en contact avec son grand-père qui l'envoya sur les roses. Il dut alors prendre un travail en plus du lycée et continua celui-ci pendant ses études à la faculté de Cyprus Rhodes, heureusement à côté de la maison. Ses bons résultats lui permirent l'attribution d'une bourse mais cela ne suffit pas, il travaille deux fois plus pour donner un peu d'argent à ses parents. Le sport fut son exutoire puisqu'il a développé de très bonnes aptitudes en basket et souhaite continuer là-dedans, dès qu'il a un ballon entre les mains, il ne pense plus à rien. Il a rejoint la confrérie car cela décharge fortement ses parents d'une bouche supplémentaire à nourrir.